La revue de presse… Il s’est passé « un truc de dingue » à Saint-Pétersbourg et partout en France !
Sur le terrain, « un truc de dingue » dit L’Equipe… Les Bleus, fantastiques de maîtrise et de stratégie, ont étouffé la Belgique… Des Bleus « monstrueux » pour Le Monde… « Irrésistibles » pour la Provence. « Indestructibles », dit Le Parisien… « Formidableus » (Le Midi Libre)
Et « un truc de dingue » partout en France… il suffit pour s’en rendre compte de parcourir la presse régionale…
Un air de 1998…
98, la finale remportée en France… Folie jusqu’au bout de la nuit à Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Montpellier…
Maxime et Capucine, 17 ans, n’étaient pas nés en 1998… « Les gens heureux, cette communion, les cris de joie, les klaxons, tout ce monde dans les rues… On en avait entendu parler, mais on ne connaissait pas », disent ces deux jeunes Nantais.
A Lyon, Chloé, 24 ans : « On poursuit ce que nos parents ont vécu »…
Le Monde se souvient du slogan qui avait fait fureur dans les médias, la « France black blanc beur », et assure qu’il fait son grand retour…
Croire que la flamme de la communion ne s’éteindra pas trop vite…
Se réjouir de la liesse présente, des drapeaux tricolores tenus à bout de bras, de La Marseillaise chantée à tue-tête partout sur le territoire, précise Le Monde, de Bray-Dune (dans le Nord) à Lamanère (Pyrénées-Orientales), de Lauterbourg (Bas Rhin) à Plouarzel (Finistère), les points extrêmes de la France métropolitaine continentale…
N’oublions pas Bruère-Allichamps, dans le Cher, le centre géographique du pays… ni Bonifacio, Pointe-à-Pitre, Papeete… La Réunion aussi a « la tête dans les étoiles » comme le dit le journal de l’île…
N’oublions pas non plus… la Belgique, plongée dans la tristesse !
« Le chagrin des Belges », titre Le Soir.
« Tout un peuple partage le désarroi des Diables rouges », se désole La Libre Belgique…
Mais les Bleus ont sorti les Diables par la queue, écrit Le Parisien… Contre toute attente, c’est le défenseur central Samuel Umtiti qui a arraché la queue des Diables (Le Figaro) et s’est mué en héros de la nation… Ses partenaires le surnomment « Big Sam »…
Le déluge d’éloges semble ne pas impressionner Didier Deschamps qui se souvient des sévères critiques adressées à ses joueurs et à lui-même: le sélectionneur ne s’est pas privé hier soir de chambrer les journalistes : « Nous sommes en finale de Coupe du monde. Qui l’eût cru à part vous bien sûr ? »
Didier Deschamps a fait jaillir une grande équipe, constate Le Journal de la Haute-Marne… Une équipe qui maîtrise toute la géométrie du football, souligne La Charente Libre… Une équipe sympa, relève L’Union.
Ca matin, tous les journalistes de croire à la deuxième étoile sur le maillot des Bleus… Nous ne sommes plus qu’à un match du sacre, résume le Bien public…
« En route vers la gloire », dit Le Progrès…
Emmanuel Macron revient dimanche à Moscou pour la finale, Le Parisien le montre les bras levés hier à Saint Pétersbourg célébrant la qualification des Bleus…
Pourtant, il avait été très en colère contre une de ses ministres ayant évoqué le Mondial !
« Macron cerné par les dingues ou l’histoire d’une jolie boulette ».
Le Canard Enchaîné raconte que la tempête a soufflé fort au sommet de l’Etat après la grosse bourde d’Agnès Buzyn…
La ministre de la Santé avait avancé que le report du plan pauvreté dépendait peut-être aussi des matchs de l’équipe de France… « Nous verrons si les Bleus sont en demi-finale »…
Emmanuel Macron a littéralement explosé dès son retour du Nigéria, assure Le Canard : « Comment peut-on mêler le foot et le plan ? Comment peut-on sortir des conneries pareilles ? C’est n’importe quoi ! Non seulement ils n’ont pas fait le boulot, mais ils me font porter le chapeau ! Mais ils sont dingues ! »
Heureusement, au Conseil des ministres de la semaine dernière, le Chef de l’Etat, touché sans doute par le désarroi d’Agnès Buzyn (qui avait fondu en larmes devant le premier ministre), a adopté un ton plus apaisé…
On espère que cet épisode est derrière elle, et qu’elle a pu apprécier la qualification des Bleus… Larmes de joie !
Le Chef de l’Etat est exposé à des propos de toute autre nature, qui peuvent aussi le faire bondir…
Les propos de… Donald Trump. Emmanuel Macron, comme Angela Merkel, comme tous les dirigeants européens sont une fois de plus déboussolés face au président américain qui met le sommet de l’Otan à cran !
Trump accuse ses partenaires de l’Alliance atlantique réunis aujourd’hui à Bruxelles de ne pas assez mettre la main au pot…
Va-t-il les envoyer bouler, comme au G7 ? se demande Libération.
Dossier complet aussi dans Le Figaro qui titre en gros sur le rêve bleu qui se poursuit, mais mentionne aussi le cauchemar Trump qui a créé des failles comme jamais entre l’Amérique et l’Europe, et qui quittera le pouvoir au plus tard en… 2025 !
Michel Grossiord
