Stéphane Pallez, PDG de la FDJ : « la privatisation de la Française des Jeux, une très grande fierté »

Crédits : Céline Kajoulis

Il existe des nageuses de fond, comme il existe des coureuses de fond. Stéphane Pallez, fait partie de la première catégorie, découvrez-le dans notre nouvel épisode de Secrets de dirigeants !

Homère est l’auteur préféré de Stéphane Pallez

Stéphane Pallez est endurante et tenace. Bonne élève, elle est précise et méticuleuse. Après avoir fait Science Po puis l’ENA, elle est entrée au Ministère de l’Economie et des Finances à la direction du Trésor. Et là, pendant 20 ans, elle a fait des longueurs dans le grand bain de haute fonction publique, y croisant parfois de drôle de poissons, avant de plonger dans celui de l’entreprise, d’abord dans la réassurance, puis à la direction financière de France Télécom qui deviendra Orange. En 2014 elle prend la tête de la Française des Jeux avec un objectif lointain et incertain, la privatisation, une première en France.

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Le 21 novembre 2019, elle décroche le Graal, en sonnant à la bourse la cloche qui lance la première cotation de la FDJ. Une opération dont le nom de code était « Odyssée », inspiré par Homère, son auteur préféré. Ce fut l’occasion pour l’entreprise de développer l’actionnariat salarial, qui pourrait d’ailleurs inspirer d’autres entreprises, comme elle le dit modestement. Un vrai sujet au moment on l’on parle du partage des profits. Elle nous parle aussi de la place des femmes dans l’entreprise et de ceux et celles qu’elle a croisés, et qui l’ont inspirée, notamment Thierry Breton et Christine Lagarde. Et aussi de ce qu’elle fait pour se détendre… de la natation !

La phrase-clés de Stéphane Pallez

« Quand je suis arrivée à la direction du Trésor, c’était un univers très masculin et probablement à certains égards macho. Cela ne m’a pas gênée, je me suis dit « je suis là, j’ai une grande capacité de travail, ça m’intéresse, donc j’y vais ». Je ne me suis pas tellement posé de questions. Je me suis juste dit que c’est ça que j’avais envie de faire, et qu’ il n’y avait pas de raisons que je n’y arrive pas. »

La chanson qui inspire Stéphane Pallez

« Chapeau bas » est une chanson sur la beauté du monde. De temps en temps, écouter une chanson qui vous dit « le monde est beau et merci », ça fait du bien.

Céline Kajoulis

 

 

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