Dimanche 17 avril, les cloches vont déposer œufs, lapins et autres réjouissances. Dans les chocolateries, depuis plusieurs jours, on s’active pour pouvoir répondre à la demande.
Pâques peut représenter la moitié du chiffre d’affaire des chocolatiers
Pour la filière du chocolat, après Noël, Pâques est le moment le plus important de l’année. Le Syndicat du chocolat rappelle que cette période représente 200 millions d’euros de vente. Pour les artisans chocolatiers, le tiers voire la moitié de leur chiffre d’affaires peut être réalisé à Pâques. C’est donc le sprint final pour les artisans, notamment chez un pâtissier-chocolatier de Colombes dans les Hauts-de-Seine.
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En effet, dans son laboratoire, Gabriel Verdy, chef pâtissier de la maison DH, et son équipe, travaillent depuis 3 mois sur les chocolats de Pâques. Cette année, les problématiques sont différentes avec la hausse de certaines matières premières : « la crème et le beurre ont augmenté de 15%. Le prix des emballages et cartonnage sont aussi en hausse, et le coût des fruits secs, notamment les amandes d’Espagne et les noisettes du Piémonts, a doublé ».
Pâques, une des fêtes préférées des Français
Pour les professionnels, il n’est pas question pour autant d’augmenter le prix de vente des chocolats : « on fait le choix de réduire nos marges en espérant vendre davantage et fidéliser notre clientèle ». Dans la boutique, les clients sont justement au rendez-vous. Selon, Brigitte, vendeuse, les inquiétudes autour du pouvoir d’achat ne semblent pas freiner les Français : « le panier moyen est de 70 euros. Les fêtes sont des opportunités pour faire plaisir à soi et aux autres. Les clients ne regardent pas à la dépense ». Si les chocolats artisanaux sont plus chers que les industriels, les clients de cette chocolaterie ont décidé que cela en valait la peine. Le plaisir du chocolat touche en effet toutes les générations, et Pâques demeure l’une des fêtes préférées des Français.
Emilie Valès
Ecoutez le reportage d’Emilie Valès :
