La ministre de la Culture Roselyne Bachelot précise que la date du 7 janvier est une « clause de revoyure » pour examiner si les conditions sanitaires permettront de rouvrir les lieux culturels, et non une date de réouverture garantie. Quelques heures plus tard, L’Élysée annonçait que le président de la République, Emmanuel Macron, a été testé positif au coronavirus.
Selon Roselyne Bachelot « personne n’a entendu les conditions sanitaires qui avaient été posées »
« Le 7 janvier c’est une clause de revoyure », a souligné la ministre sur France Inter. « Cela pourra peut-être » marquer la réouverture des lieux culturels, mais la date n’est pas décidée, a souligné la ministre sur France Inter. « Nous sommes en train d’y travailler. Je ne voudrais surtout pas qu’on recommence le scénario du 15 décembre où personne n’a entendu les conditions sanitaires qui avaient été posées ».
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Parmi ces conditions, un nombre de tests positifs au Covid 19 redescendu autour de 5000. Or ce nombre, qui était en baisse, stagne depuis plusieurs jours, avec une moyenne de 12 000 cas environ par jour, a rappelé Roselyne Bachelot. Prêts à rouvrir le 15 décembre comme espéré lors de l’annonce du deuxième confinement fin octobre, cinémas, théâtres et musées avaient ainsi vu leurs espoirs déçus lorsque le Premier ministre Jean Castex avait annoncé que, face à la pression épidémique persistante, ils devraient rester fermés encore jusqu’au 7 janvier au moins.
Les restrictions pourraient varier en fonction de la situation sanitaire des zones géographiques concernées
La ministre de la Culture a aussi assuré que son ministère « étudiait les solutions » pour faire varier les restrictions en fonction de la situation sanitaire dans la zone concernée, et faire du « sur mesure ». Mais « attention sur les mesures géographiques: un secteur qui semble protégé aujourd’hui peut devenir un secteur à risque très vite. (…) Imaginez qu’on rouvre les lieux de culture en Bretagne pour les refermer dans 15 jours. C’est ça qui est le plus terrible pour les artistes », a-t-elle souligné.
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Roselyne Bachelot a par ailleurs précisé que la nouvelle obligation pour les plateformes internet de financer la création cinématographique et audiovisuelle représenterait une contribution d' »entre 150 et 200 millions d’euros tous les ans » pour Netflix. La ministre avait déjà annoncé fin octobre que les plateformes de vidéo sur abonnement devraient investir dans la production d’œuvres françaises ou européennes 20% à 25% du chiffre d’affaires qu’elles réalisent en France.
Philippe Gault (Avec AFP)