Serge Baudo, merci maestro

Tout mélomane possède au moins un enregistrement de Serge Baudo au fond de sa discothèque. Pour ma part, c’est l’intégrale des symphonies d’Honegger qu’il m’a fait découvrir. Sa maestria face à un orchestre, son engagement indéfectible pour la musique française se sont arrêtés dimanche dernier après un Pelléas et Mélisande de Debussy à Toulon dont le chef marseillais a annoncé qu’il serait une forme d’adieu. A bientôt Petit Père…

Voici son programme :

Les « Madeleines » :

– Un morceau d’Erroll Garner avec le bassiste Slam Stewart
– « Le Prisonnier de la Tour », par Cora Vaucaire
– « Les Marchés de Provence », par Gilbert Bécaud

Les classiques :

– Richard Strauss, La Vie d’un héros, dirigé par Serge Baudo chez Forlane
– Debussy, Pelléas et Mélisande, par l’Orchestre national de Lyon dirigé par Serge Baudo
– Honegger, Jeanne au bûcher, par le Philharmonique de Prague dirigé par Serge Baudo
– Poulenc, Stabat Mater, dirigé par Serge Baudo
– Dutilleux, Tout un monde lointain, avec Rostropovitch et dirigé par Serge Baudo