Il a toujours l’air pressé, entre deux trains, deux avions, deux projets. Ce qu’on exige des chefs d’orchestre aujourd’hui défie le temps musical. Il faut qu’ils soient précis, efficaces dans un temps donné, disponibles pour un sponsor, un élu, un responsable d’association et à chaque fois inspirer l’enthousiasme, emporter l’adhésion, convaincre. Quand il parle de musique, Philippe Bender ne trouve pas toujours les mots, car il n’a pas de discours tout fait, mais sa passion parle pour lui. La sincérité est son moteur. Les mots claudiquent, mais les notes pour le dire arrivent aisément. Et la musique respire.
Voici son programme :
1) Le 3ème mouvement (« Menuetto ») de la deuxième suite de L’Arlésienne de Bizet
2) Le finale de L’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky, version de 1945 réorchestrée pour le ballet ou pour le concert (référence au film La Vérité de Henri-Georges Clouzot)
3) Le Roi des Aulnes de Schubert, par Dietrich Fischer-Dieskau et Jörg Demus ou Gerald Moore
Œuvres avec orchestre :
1) Le 4ème mouvement (« Mambo ») de la version de concert de West Side Story de Bernstein
2) « Le Petit Poucet », Ma Mère l’Oye de Ravel, par Eliahu Inbal avec l’Orchestre National de France
3) Danse Slave n°8 op. 46 de Dvorak, par Rafael Kubelik avec l’Orchestre Symphonique de Bavière
4) Le 1er mouvement du Chant de la Terre de Mahler, par Pierre Boulez avec l’Orchestre de Vienne et le ténor Michael Schade