Le député de l’Oise Olivier Dassault est mort ce dimanche vers 18h00 dans le crash de l’hélicoptère qui le transportait près de Deauville, dans le Calvados. Le fils de Serge Dassault était aussi un homme d’affaires et patron de presse mais également un photographe renommé et un compositeur prolifique. Il avait 69 ans.
Emmanuel Macron salue un homme qui « sa vie durant, ne cessa de servir notre pays, d’en valoriser les atouts »
« Olivier Dassault aimait la France. Capitaine d’industrie, député, élu local, commandant de réserve dans l’armée de l’air: sa vie durant, il ne cessa de servir notre pays, d’en valoriser les atouts. Son décès brutal est une grande perte. Pensées à sa famille et à ses proches », a écrit Emmanuel Macron peu après l’annonce de la disparition du député de l’Oise dans l’accident d’hélicoptère qui s’est produit vers 18h00 à Touques, près de Deauville (14).
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Longtemps dirigeant au sein du groupe industriel familial et patron de presse, Olivier Dassault, élu député de l’Oise (à Beauvais) en 1988 pour le RPR (jusqu’en 1997) et depuis 2002 pour l’UMP puis LR, était également un photographe de talent (13 ouvrages de photo publiés et de nombreuses expositions régulièrement en France comme à l’étranger) et un musicien passionné.
On doit à Olivier Dassault l’habillage musical du Futuroscope
Comme compositeur, on doit à Olivier Dassault de nombreuses musiques originales de films, mais aussi la réalisation de musiques pour des courts métrages et des films publicitaires. Pionnier en Europe de L’emblème sonore (logo musical), il imagine l’identité de nombreuses collectivités ou sociétés. En 1999 il déclarait au journal suisse Le Temps « Pour composer un emblème sonore, tout m’inspire… même le rapport annuel de la société. Quand je rentre dans un lieu, il y a un parfum, une atmosphère. J’entends déjà sa musique, c’est instinctif ». On lui doit notamment l’habillage sonore du Futuroscope à Poitiers (1994) mais également la mise en musique plusieurs événements ou de célébrations comme le feu d’artifice de l’An 2000 à Paris ou l’inauguration du Parc Vulcania en 2002.
Philippe Gault (avec AFP)
