L’émission avec Michel Butor était si riche et si profonde (je parle naturellement de ce qu’il nous a dit) qu’il faut l’écouter plusieurs fois pour capter certains détails qui éclairent l’ensemble. En témoigne ce beau passage sur l’artisanat des grands artistes : partie « charnelle », « essentielle » du travail et « qui invite à la modestie, car l’ébéniste ne connaîtra jamais vraiment le bois » (je cite de mémoire). C’est un hommage à la richesse et au mystère de la langue.
Michel Butor est un chercheur de mots et d’images qui a conservé intact l’enthousiasme de la jeunesse.
Voici son programme :
– Bach, Cantate BWV 78, « Jesu der du meine Seele »
– Beethoven, 33 Variations sur une valse de Diabelli, n°16 et 17
– Schubert, « Le Roi des Aulnes », Dietrich Fischer-Dieskau
Madeleines
– Lionel Hampton , « Flying high »
– No, « Azuma Jishi » (Traditionnel japonais)
– Pièce aborigène australienne