Lucas Debargue, Prométhée au piano

J’ai rarement croisé quelqu’un d’aussi intense. De vraiment intense, sans hystérie, sans démonstration. Quelqu’un qui charme et qui dérange à la fois ou plutôt qui bouscule. On peut vite être fasciné. D’abord par cette faculté de complète concentration, puis par un discours étonnant, inattendu, personnel. Et ce phrasé brûlant. Physiquement aussi, il est étrange. On pourrait le croire laid avant de se rendre compte qu’il est en fait très beau. C’est que derrière des traits plus harmonieux qu’on aurait cru, c’est le Feu qui s’élève et qui éclaire tout. Assurément un grand invité et une émission mémorable.

Voici son programme :

Classiques :

Schubert : Ständchen, par Rachmaninov
Mozart : Concerto pour flûte et harpe, 2ème mouvement
Beethoven : Quatuor op.132, 1er mouvement, par le Quatuor Takacs
Bach : Messe en si mineur, « Cum sancto spirito »

Madeleines :

Mozart : Symphonie n°25, 1er mouvement
Rachmaninov : Concerto pour piano n°2, 2ème mouvement, par Kissin
Brassens : « Les Passantes »