Lorsqu’il publia son roman en 1890, Oscar Wilde avait défrayé la chronique dans une Angleterre victorienne prude et désexualisée. La presse de l’époque trouva ce roman répugnant et l’accusa de faire l’apologie de l’homosexualité et de la dépravation. On connaît tous l’histoire de Dorian Gray : le peintre Basile Hallward a peint un jeune homme magnifique, Dorian Gray. Ce dernier subjugué par sa propre beauté rêve de ne jamais vieillir. Or son vœux est exaucé, seul son portrait porte les ravages du temps. Mais si le temps ne le touche plus, la culpabilité et la honte non plus. A partir de ce moment, Dorian Gray va tout s’autoriser, dans la pire des débauches.
Dans cette adaptation, Thomas Le Douarec reste très fidèle au texte d’Oscar Wilde. Il incarne à la perfection lord Henry Wotton, personnage raffiné, séduisant mais pourtant démoniaque, qui entraine Dorian Gray dans sa déchéance. On court donc à la Comédie des Champs-Elysées pour découvrir cette pièce de théâtre envoûtante à souhait.
Pour en savoir plus sur la pièce : http://www.comediedeschampselysees.com/spectacles/80/Le_Portrait_de_Dorian_Gray