Cela fait des années, des lustres que les mélomanes réclament une vraie salle de concerts digne d’une grande capitale à Paris avec une acoustique comparable au Concertgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne ou à Lucerne. Elle est en passe de naître et voici qu’une pluie de critiques et de polémiques ne cesse d’empoisonner l’atmosphère. Son prix, d’abord. Oui, c’est cher, mais en France on ne sait pas faire bon marché. Ce sera quand même plus rentable que Hambourg pourtant. Mais pour avoir moins cher, il faut aller à Dubaï et payer des quasi-esclaves avec des cacahuètes. Son emplacement ensuite. À la Villette ! Chez les pauvres ? Vous n’y pensez pas ma chère ! Or le site est idyllique avec le parc, le canal de l’Ourcq, l’espace. Et Jean Nouvel s’est surpassé. Alors ! On continue de grogner et de polémiquer ou on arrête tout ?
C’est comme l’Europe. Tout le monde râle et on a mille bonnes raisons de râler. Mais il est certains moments où il faut cesser d’agir comme des enfants stupides, amnésiques et mal élevés. En allant voter dimanche et en se souvenant que notre continent vit en paix depuis 70 ans. Cas unique dans son histoire.
Voici le programme de Laurent Bayle :
Les 4 extraits relatifs à la saison :
– Berliner Philharmoniker /Rattle : Mahler Symphonie n° 2
– English Baroque Soloists / Monteverdi Choir / Gardiner : Bach Messe en si
– Orchestre de Paris : Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra (introduction)
– Paco de Lucia : Entre dos Aguas (rumba) – 1975
Madeleines :
– Schubert : Sonate D959, deuxième mouvement
– Boulez dirigeant le Sacre du printemps
– Bashung : « Angora » (Album Fantaisie militaire)