Jean-Marie Rouart, c’est d’abord un oeil qui embrasse en un éclair l’ensemble, la forme et les mille détails. Et puis c’est une oreille, attentive aux plus infimes palpitations du sentiment humain. C’est aussi un nez – un cap, une péninsule – qui respire large et qui nous livre des portraits bien sentis. Comme les grands pianistes, il a son toucher qu’on reconnaît au bout de quelques pages. Enfin et surtout, c’est une langue, souple et claire, qui mâchonne le malheur pour mieux nous faire éprouver le bonheur. Quand l’écrivain se double d’un artiste, la littérature retrouve ses soeurs perdues, la musique, la peinture, leur ouvre les bras et les serre contre son coeur.
Voici son programme :
– Le Requiem de Mozart.
– Adagio – Albinoni
– Le Concerto Empereur de Beethoven
– Erik Satie – Gymnopédie
Madeleines :
– Georges Brassens – Il n’y a pas d’Amour Heureux
– Jeanne Moreau -Ni trop tôt, ni trop tard
– Jacques Douai – Aragon – Maintenant que la Jeunesse