Assurément, si, c’est dans Le Bon Usage de Maurice Grévisse.
Les Belges aiment raconter des histoires. Pas forcement drôles, pas forcément belges. Mais des histoires singulières. Comme celle du compositeur Henri Vieuxtemps se promenant dans des les rues de Liège et entendant le son merveilleux d’un violon venant d’une cave. Il se fige et tend l’oreille. Puis frappe à la fenêtre du soupirail et découvre un gamin de dix ans en culottes courtes. C’est Eugène Ysaÿe qui vient d’être renvoyé du Conservatoire pour insubordination. Le compositeur va mettre tout son poids dans la balance pour infléchir la sévère décision et faire réintégrer le génial garnement.
C’est l’une des anecdotes qu’on trouve dans le Dictionnaire amoureux de la Belgique signé Jean-Baptiste Baronian, auteur prolifique (mais non prolixe) : la confusion aurait fait froncer les sourcils de Maître Grévisse.
Voici son programme :
Morceaux classiques :
– Premier mouvement de la Sonate pour piano n° 17 de Beethoven
– Un passage de La Mer de Debussy
– Un passage de la Symphonie n° 2 « Le Double » de Dutilleux
Madeleines :
– « Le Gorille » de Georges Brassens
– « Ça, c’est de la musique » de Colette Renard
– « Marjolaine » de Francis Lemarque