Ibrahim Maalouf, musicien complet

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À l’heure où l’hyper-spécialisation est devenue la règle, le trompettiste franco-libanais renoue avec une tradition ancienne qui consiste à jouer, improviser, composer, enseigner. Moderne, il l’est par sa culture éclatée et son mélange des genres : répertoires baroque et classique, jazz, musique orientale, musique de film, métissage… C’est une belle idée de la part de l’Association des orchestres français de l’avoir choisi comme parrain d’Orchestres en Fête, car il incarne bien cette ouverture d’esprit qui prévaut dans les phalanges hexagonales et cette recherche active de nouveaux publics. Marqué par le travail de son père, Amine Maalouf, sorte de grand-prêtre de la trompette qui n’a jamais sacrifié l’essentiel de sa mission face aux sirènes de la notoriété, Ibrahim Maalouf poursuit son chemin singulier tout en restant attentif à l’éclosion des jeunes talents. Virtuose de son instrument, il pourrait paraphraser Yves Nat en décrétant : « Tout pour la musique, rien pour la trompette. » Quand on veut décrocher la lune, nul besoin de regarder ses doigts.

Voici son programme :

– Grieg : Peer Gynt
– Dany Elfman : Batman (Returns suite)
– Rachmaninov : Concerto pour piano
– Ernest Bloch : Shlomo

Madeleines :

– Stevie Wonder : « Superstition »
– Isabel Sorling : « Heading up nort »
– Oxmo Puccino : « L’enfant Seul »