De Louise Michel on ne connaît plus guère qu’une station de métro à Levallois-Péret. Cette héroïne de la Commune de Paris, institutrice « rouge » qui a défendu les humbles et les pauvres de toutes ses forces, qui ne s’est jamais couchée, jamais reniée, qui a entretenu une volumineuse correspondance avec Victor Hugo, qui a connu le bagne et la prison, que Clemenceau admirait a eu une vie admirable et s’est illustrée dans un combat exemplaire. Il fallait un Henri Gougaud, troubadour libertaire, pour lui rendre vie.
Voici son programme :
Classiques :
– le 2e mouvement de la symphonie fantastique de Berlioz = Le bal
– le concerto d’Aranjuez de Rodrigo, joué par Narciso Yepes
– La sarabande de la 2e suite de Bach, jouée par Mstislav Rostropovitch devant le mur de Berlin en 89
– Soit Paco de Lucia (Impetu, reflejo de luna, la barrosa), soit du cante jonde, par exemple La niña de los peines (qui chante Lorca entre autres) ou Aurora Vargas……
Madeleines :
– Le temps des cerises, bien sûr,
– Paris ma rose chanté par Reggiani
– La mauvaise réputation de Brassens ou » Comme à Ostende » de Ferré
Henri Gougaud et la « Sainte Anarchiste »
Radio Classique