Frédéric Thiriez, premier de cordée

A lire les récits enthousiastes de Frédéric Thiriez crapahutant à travers cols, aiguilles et sommets enneigés, on en oublierait facilement Pascal pour penser que le malheur du monde consiste au contraire à ne pas bouger de sa chambre. Mais de la même manière qu’on peut descendre le mont Rushmore et risquer sa vie sans bouger de chez soi grâce à Hitchcock, on peut aussi se plonger dans son Dictionnaire amoureux de la Montagne pour connaître les délices du froid, de l’épuisement et de la peur sans déranger une équipe de sauveteurs à la charge du contribuable.
Voici son programme :
4 morceaux « classiques »
Trois œuvres qui permettent de parler de la musique et de la montagne…
° Schumann, Manfred, fin de l’acte 3 (requiem). Berliner symphony orchestra, Michael Schonvandt.
° Thaikovsky, symphonie Manfred, 1er mouvement lento. Moscow RTV symphony orchestra, Guennadi Rosdhestvenski.
° Messiaen, Et exspecto resurrectionnem mortuorum, N 1 Des profondeurs de l’abîme, Cleveland orchestra, Pierre Boulez (piste 9 sur le disque). Joué en 2008 en face du sommet mythique de la Meije, à 2.400 m d’altitude.
A paraître : Purcell, la mort de Didon, adaptation pour violoncelle et voix par Henri Demarquette et le chœur Sequenza : projet VOCELLO, dans lequel je suis personnellement engagé aux côtés de Demarquette, qui vise à aider à l’écriture d’œuvres contemporaines pour violoncelle et chœur.

3 « madeleines »
Christine Fontane, Je ne chante que l’amour. Chanteuse de variété, auteur-compositeur, et… ma mère.
Offenbach, La belle Hélène, Marche et couplet des rois, chœur des musiciens du Louvre, Marc Minkovsky avec Félicity Lott. Permet de parler de ma passion pour Offenbach et des Tréteaux Lyriques…
Michel Berger, Le paradis blanc. Retour à la montagne !