Emmanuelle Haïm, le charme et le feu

Elle brûle à l’intérieur, Emmanuelle Haïm. Voilà pourquoi elle semble sous contrôle, un globe de verre posé sur sa flamme. Judicieusement, elle réserve à la musique le brasier de son âme et au domaine privé l’incendie de son coeur.

Voici son programme :

Musiques classiques :

– Bach, L’Art de la fugue, « Contrapunctus 1 », par André Isoir sur l’orgue Gerhard-Grenzig de Saint-Cyprien-en-Périgord
– Stravinvsky, Le Sacre du Printemps, « Danse de la terre », « Glorification de l’élue » 
ou « Danse sacrale », dirigés par Sir Simon Rattle avec le Berliner Philharmoniker
– Schubert, Le Voyage d’hiver, « Gute nacht », par Christian Gerhaher et Gerold Huber au piano
– Chopin, Sonate pour violoncelle et piano op. 65, « Largo », par Miklόs Perényi en bis du récital à Wigmore Hall

Madeleines :

– Couperin, Tic-Toc-Choc, par Yvonne Lefébure
– Marylin Monroe, « I wanna be loved by you »
– Nina Simone, « My baby just cares for me »