Le pianiste Yaron Herman est l’invité ce mercredi 4 novembre du Journal du Classique, à l’occasion de la publication de son livre « Le Déclic créatif » chez Fayard.
Yaron Herman a commencé une carrière de basketteur en Israël
Rien ne prédestinait Yaron Herman à devenir l’un des plus grands pianistes de jazz, lui qui avait entamé une carrière de basketteur en Israël avant de devoir y renoncer, suite à un accident, à l’âge de 16 ans. Ce n’est ainsi que tardivement qu’il s’est tourné vers le piano, avouant ne pas avoir témoigné, dans son enfance, de dons particuliers. « Personne ne me prédisait la moindre carrière musicale » écrit Yaron Herman dans son livre, « le Déclic créatif » dans lequel – en prenant l’exemple de son parcours aussi imprévisible qu’exceptionnel – il nous invite à aller chercher et développer, nous aussi, notre créativité.
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La méthode de Yaron Herman nous incite à libérer notre créativité
Car elle ne tient pas, selon lui, du talent mais d’une d’habitude, d’une attitude, d’une façon d’être que l’on peut apprendre et cultiver. S’appuyant sur son expérience acquise auprès de son professeur de piano, Opher Brayer, il nous livre aujourd’hui sa méthode, aussi ludique que décomplexée, destinée à libérer notre potentiel créatif. Son objectif : trouver ce qui sommeille en nous, écouter nos émotions, aller puiser dans notre âme d’enfant, développer une forme de bienveillance avec soi-même sans chercher à se comparer et sans se fixer comme objectif de devenir un futur Mozart. « Le seul point de comparaison doit être ce que l’on était hier, pas les autres » nous dit-il ! Alors pourquoi ne pas saisir l’occasion qui s’ouvre à nous, à travers le confinement, pour développer notre propre créativité, découvrir de nouvelles sources de plaisir et donner ainsi du sens à l’épreuve que nous traversons ?
Laure Mézan
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