Suite à la révélation de 15 cas positifs au Covid 19 au sein de son personnel, le Royal Swedish Opera de Stokholm est contraint d’arrêter toutes ses activités pendant au moins une semaine. Théoriquement, la réouverture de l’opéra au public est prévue pour le 28 avril.
La présidence de l’opéra Royal de Stockholm réfute le terme de cluster
Alors que toutes les salles de spectacle sont fermées en Suède depuis plus d’un an (16 mars 2020), c’est un nouveau coup dur qui frappe le Royal Swedish Opera de Stokholm (Kungliga Operan) contraint d’arrêter toutes ses activités, après la divulgation de 15 cas positifs au Covid-19 au sein de son personnel. Selon Birgitta Svenden, la présidente de l’institution suédoise, aucun des employés testés positifs, au sein de plusieurs départements de l’opéra, n’est « gravement malade » (sic) et cet épisode de contamination n’est pas considéré comme un cluster car, selon la dirigeante « ce sont des personnes qui n’ont pas été proches les unes des autres ».
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Quoi qu’il en soit, en accord avec les recommandations de l’agence suédoise pour l’environnement de travail, le Royal Swedish Opera a décidé d’interrompre toutes ses activités (répétitions et enregistrements pour diffusions en streaming) pendant au moins une semaine. Une contrainte malvenue alors que l’établissement a prévu de rouvrir au public le 28 avril.
Pour la présidente de l’Opéra Royal de Stockholm c’est juste « de la malchance »
Si l’agence en charge de la sécurité sanitaire estime, suite à une enquête lancée au début du printemps, que les mesures prises pour lutter contre la propagation de l’infection sont suffisantes, il n’en est pas de même en interne où des inquiétudes ont été exprimées sur le fait que les mesures n’étaient pas suffisamment strictes. Pour la présidente, de l’institution « Nous n’aurions pas pu faire grand-chose différemment. Maintenant, c’est arrivé et nous avons agi en conséquence. En fin de compte, il faut aussi se rendre compte qu’il y a quelque chose qui s’appelle la malchance, même si on fait très attention à la gestion des risques ».
Philippe Gault