Grand seigneur de la direction d’orchestre, réputé pour son intégrité et l’affection que lui portaient les musiciens ayant joué sous sa férule, Carlo Maria Giulini commence sa carrière en tant qu’altiste au sein de l’Orchestra dell’Augusteo. Fasciné à ses débuts par l’opéra, Giulini devient rapidement un chef symphonique accompli, enregistrant beaucoup à Londres à la tête de l’Orchestre Philharmonia, puis recentrant progressivement son répertoire autour des grands chefs-d’œuvre.
Francis Drésel nous invite à assister, ce mois de février 1995, à l’un des derniers concerts du maître donné en la Herkulessaal de la Résidence de Munich avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise. Au programme, l’ultime Messe de Franz Schubert, la D. 950 en Mi bémol. La soirée se poursuivra en compagnie de Mozart (Symphonie n° 40), Mahler (Le Chant de la terre) et le Philharmonique de Vienne, une phalange chérie de Giulini (Festival de Salzbourg en août 1987). En qualité d’accompagnateur, nous le retrouverons aux côtés de Krystian Zimerman dans le Concerto pour piano n° 1 de Chopin.
Carlo Maria Giulini dirige l’Orchestre de la Radio Bavaroise
Radio Classique