Argerich et Kremer Salle Pleyel

De retour sur scène, le duo mythique a désormais les cheveux blancs mais n’a pas pris une ride. Ils osent Weinberg, en duo ou au violon seul, transcendé par la complicité et l’instinct musical. Ils ont aussi remis leurs Beethoven sur le métier, avec une Sonate n° 10 pour piano et violon encore plus tendre et impalpable qu’avant, et une Huitième où ils prennent tous les risques, d’une urgence adolescente. Ils avaient le sourire, le public aussi (Salle Pleyel, Paris, 24/11).