Un aristocrate qui n’aurait pas la passion de l’Histoire est comme un politique qui n’aurait pas la passion de l’Etat. Une incongruité doublée d’une faute morale. Comme Amélie de Bourbon-Parme est fille naturelle d’un héros de la guerre, elle écrit naturellement de beaux livres sur quelques-uns de ses ancêtres. Dernier en date : Charles Quint qui avait la passion du Temps et dont on a dit que le soleil ne se couchait jamais sur son royaume. Crépuscule d’un empire et d’une certaine idée de l’Occident chrétien.
Voici son programme :
– Verdi, Don Carlos, Acte IV, scène et cantabile « Elle ne m’aime pas », par Ruggiero Raimondi
– Chopin, Ballade n°1 op. 23 en sol mineur
– Josquin Desprez, Mille regretz, par l’Hilliard Ensemble et Paul Hillier
– Brahms, Danse hongroise n°5, par le London Philharmonic
Madeleines :
– Zorba le Grec
– Barbara, « Mon Enfance »
– Rolling Stones, « Angie »