A l’occasion des 150 ans de l’anniversaire du compositeur, né le 17 mai 1866 à Honfleur, Erato publie l’intégrale des œuvres de Satie. On retrouve évidemment les Gymnopédies et les Gnossiennes, compositions simples à la mélodie hypnotique qui feront connaître Satie dans le monde entier, mais également la légendaire intégrale pour piano seul d’Aldo Ciccolini, les mélodies par Mady Mesplé ou Nicolaï Gedda, l’œuvre orchestrale ou encore les ballets.
Quelques nouveaux enregistrements ont également été spécialement réalisés pour ce coffret : l’enfance de Ko-Quo par Alexandre Tharaud, la version pour piano des Ballets « Mercure » et « Relâche »par Jean-Pierre Armengaud…
91 ans après sa disparition, Satie fascine encore. Marginal, bourré de contradictions, tout simplement inclassable : Jean-Pierre Armengaud, pianiste et biographe du compositeur, confie que l’artiste reste un « personnage qui suscite les haines et les passions, aussi bien à son époque qu’aujourd’hui » – et qui lui donnerait tort, alors que ses œuvres sont encore largement utilisées au cinéma par Gaspard Noé ou David Fincher, en passant par Cédric Klapisch et Martin Scorsese.
Retrouvez un dossier complet sur Erik Satie dans le Classica de mars 2016
