Elle n’est pas en révolte, sire, elle est en révolution. Comme une planète qui suit sa route à travers une pluie de météorites. Elle a longtemps tourné autour du soleil opéra et elle y a brillé comme personne, sans crainte de dévoiler de temps en temps ses zones d’ombre. Elle baguenaude autour de la lune théâtre, désormais, sans faire de quartier. Mais elle demeure un astre, c’est certain, un as de l’art. Toujours en évolution et en recherche de la beauté. Cessons de regarder nos doigts, regardons cette étoile qui s’allume et s’éteint à la vitesse de l’éclair (comme dans Le Petit Prince). Demain est un nouveau jour. Bonsoir. Et voici que le soleil se lève, Natalie Dessay entre sur scène.
Voici son programme :
Petites Madeleines :
– Le Petit Prince dit par Gérard Philippe, passage sur la rose
– Gliere, Concerto pour colorature et orchestre, par Gruberova
– Mozart, La Flûte enchantée, air de Pamina « Ach ich fühl’s », par Sandrine Piau
Autres choix :
– Rachmaninov, par Wladimir Tropp
– Schubert, « Du bist die Ruh », par Fischer-Dieskau