Marie-Anne Chazel, intelligence et sensibilité

Elle n’a jamais cessé d’être vedette, Marie-Anne Chazel, et de demeurer dans le coeur du public, mais ce que l’on sent tout de suite chez elle, c’est un amour du travail, des choses de la vie ainsi qu’un intérêt sincère pour les autres. Il faut plus de temps pour découvrir sa sensibilité tout en finesse et son intelligence sociale qui la rend précieuse sans jamais peser sur le groupe. De rôle en rôle, elle m’épate par sa justesse et son rythme. Une musicienne. En termes d’emplois (comme on disait autrefois au théâtre), elle serait la partenaire idéale d’une Danielle Darrieux, vibrant – chacune dans son registre – au même diapason.

Voici son programme :

– Bach, Passion selon saint Jean, Choeur final
– Tchaïkovski, Concerto pour violon
Massenet, « Méditation » de Thaïs – Henri Demarquette et Brigitte Engerer
– Ravel, Daphnis et Chloé, « Lever du jour »

Madeleines :

– Michel Sardou, « La Fille aux Yeux clairs »
– Keith Jarrett, The Köln Concert
– Purcell, King Arthur, « Cold Song » – Klaus Nomi