Hélène Tysman

Ce mercredi 22 mars à 20 heures, Laure Mézan reçoit la pianiste Hélène Tysman qui donnera un concert le 25 mars à la Philharmonie de Paris et le 26 mars au bal de la rue Blomet.

Après sa formation au Conservatoire de Paris, Hélène Tysman attire l’attention de ses pairs qui lui prodiguent de nombreux conseils. Parmi eux de nombreux pianistes célèbres tels que Bruno Rigutto, Pierre-Laurent Aimard et Jean Koerner, ou encore le pianiste russe Oleg Maisenberg et l’allemand Grigory Gruzman.

La prennent également sous leur aile des maîtres incontestés parmi lesquels Gyorgy Sebök, Lazar Berman, Dmitri Bashkirov et Elisso Wirsaladze. Si tant de regards experts se sont rivés sur son travail c’est que la pianiste étonne et transcende par son jeu « poétique» (selon le Daily Telegraph). Ainsi l’ouvrage Chopin Express décrit un véritable brio dans son interprétation de Chopin « mêlant ferveur et éloquence » et les critiques lui attribuent « une capacité de montrer ce qu’il y a de surhumain dans la virtuosité exigée par Liszt ». Ses notes mêlent savamment la passion et le contrôle intellectuel pour un résultat qui permet, selon le New-York Time, de « toucher chaud à la sensibilité rêveuse ».

Les salles se disputent ses prestations et les festivals de renoms tels que La Chaise-Dieu, Bagatelle, Nohant, Le Lubéron, l’ont accueillie à bras ouverts. La pianiste ne le cache pas, pour elle, le piano est « l’instrument Roi, absolu, soliste, concertiste et surtout indépendant ». « Je n’ai jamais séparé la musique de ma vie, donc je ne peux pas considérer cela comme un métier ; c’est plutôt une façon de vivre ». Le 25 mars prochain Hélène Tysman et l’Orchestre Pasdeloup seront à la Philharmonie de Paris et joueront la Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde » de Dvorák. Hélène Tysman nous parlera de sa rencontre avec cet « authentique monument américain » – bien que composé par un génie tchèque – ce soir dans le Journal du Classique.

Pour écouter les podcasts de l’émission, cliquez ici

Clémence F.Dupuch