Dans L’art presque perdu de ne rien faire (Grasset), Dany Laferrière nous invite à l’immobilité, à la lenteur, à l’écoute. Ce n’est pas le vide, c’est le refus de l’agitation par peur du vide. C’est enlever les chaussures qui font courir la pensée vers le bavardage ou le néant et rester pieds nus pour mieux sentir la beauté du monde et accueillir les trésors enfouis de la mémoire. Il y a du Rilke chez ce troubadour haïtien qui siège à l’Académie française.
Dany Laferrière nous a offert l’une des plus belles émissions depuis la rentrée. Il nous rend plus humains.
Voici son programme :
L’Affiche rouge d’Aragon chanté par Ferré.
L’Epitaphe de Villon chanté par Morelli.
N’importe quelle chanson du troubadour haïtien Manno Charlemagne.
N’importe quelle pièce de Tabou Combo.
Classiques (ajoutés)
Trio n° 2 de Schubert – 2e mvt
Adagio de Barber