La soprano Sandrine Piau et le chef d’orchestre Jean-François Verdier sont les invités du Journal du Classique ce lundi 22 mars, à l’occasion de la publication de leur album « Clair-obscur » chez Alpha.
Sandrine Piau rêvait d’aborder ce répertoire aux accents post-romantique
C’est dans un univers poétique, sensuel et tout en clair-obscur que nous entraînent Sandrine Piau et Jean-François Verdier. « Le clair-obscur, choc des couleurs absentes, rencontre impossible des contraires, symbolise pour moi la richesse de la musique qui, parée de mystère, crée des unions sans pareilles » écrit la soprano dans la préface de cet album où figurent des lieder de Richard Strauss, Alban Berg et Alexander von Zemlinsky.
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La chanteuse et les musiciens de l’orchestre Victor Hugo, dirigés par leur chef Jean-François Verdier, apportent justement un délicat et touchant éclairage à ces pages qui évoquent l’amour mais aussi la mort et nous font passer d’un ancien monde à un nouveau monde. Ce répertoire, aux accents post-romantique, Sandrine Piau rêvait de l’aborder, le portait en elle depuis de longues années, avant d’oser, enfin, l’enregistrer. « Chaque lied raconte une histoire et je m’évertue à les réunir pour n’en raconter qu’une seule, la mienne » nous dit-elle à propos de ce programme aussi bouleversant qu’ensorcelant.
Laure Mézan
