Anne Gastinel, la vie avant l’horreur

On était si bien avec Anne, riant sans se douter de ce qu’il allait arriver.
Ce tristement fameux vendredi 13, j’étais à Rouen pour écouter un concert magnifique de Laurence Equilbey intitulé « Guerre et Paix » comme par une étrange prémonition. Et puis les SMS affolés des proches. L’horreur. Le regard tétanisé sur les chaînes d’info.
Le lendemain, avant de repartir vers Paris, j’ai eu besoin de faire quelques pas dans la cathédrale de Rouen, la plus haute de France, la plus belle du monde à cet instant. Et me souvenant du passage de Grand Corps Malade la veille, j’ai pensé : « Il nous restera ça. » L’amour et la beauté contre la haine.

Voici son programme :

– Une Suite de Bach par Paolo Pandolfo
– Une symphonie de Beethoven par Krivine
– Un air de Mozart par Sandrine Piau
Concerto pour la main gauche de Ravel par Samson François

Et « Madeleines » :

– « Musique de nuit » de Vincent Ségal
– « Jardin d’hiver » de Stacey Kent
– « Thriller » de Michael Jackson