« L’alliance doit se faire au centre, elle n’est pas sur droite de la droite. C’est en tous les cas ce à quoi j’œuvrerais » Gérard Larcher (12/12/2017)

Ce matin à 8h15 sur Radio Classique

Gérard Larcher, président du Sénat
Invité de Guillaume Durand

[A propos de Laurent Wauquiez] « L’alliance doit se faire au centre, elle n’est pas sur droite de la droite. C’est en tous les cas ce à quoi j’œuvrerais »

A propos de Laurent Wauquiez

« Pour l’élection des Républicains, il y a beaucoup plus de participation que l’on ne l’imaginait, c’est donc un signe de vitalité. C’est un signe qui exige de la part de celui qui vient d’être élu qu’il rassemble, qu’il reconstruise et que, reconstruisant, il nous donne une perspective. »
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« On peut gagner en étant une incarnation, mais je crois aussi au rôle de l’organisation qui d’ailleurs contribue à l’expression de la démocratie. C’est le rôle des partis politiques. »

A propos de Laurent Wauquiez et du Front national

« Les Républicains ont la responsabilité d’un espace qui ne peut pas être réduit à Macron, de l’autre côté Mélenchon et Le Pen. »
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« L’alliance doit se faire au centre, elle n’est pas sur droite de la droite. C’est en tous les cas ce à quoi j’œuvrerais. »

A propos de la démission de Xavier Bertrand

« Il le dit lui-même, cela fait longtemps qu’il avait pris cette décision. »
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« Aujourd’hui, il pense que ce n’est pas à l’intérieur des Républicains qu’il peut agir, je le vois agir pour sa région, qui est une des régions qui souffrent le plus dans notre pays. Il agit avec talent… Je regrette sa décision mais je la respecte. »

A propos de l’économie

« Il faut aujourd’hui recréer les conditions de la confiance. »
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« En termes de réduction de la dépense publique, il y a encore du chemin à faire. Je vous rappelle que Macron s’est engagé dans la suppression de 120 000 postes, nous en sommes à 324. Il y a encore une marge de progrès. »
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« Nous devons redresser notre économie, notre compétitivité, c’est un des enjeux du débat budgétaire qui se déroule actuellement au Sénat. »

A propos de la migration

« Pour la question migratoire, je vous renvoie à un rapport de François-Noël Buffet, vous verrez que la question migratoire n’est pas traitée dans notre pays. Le chiffre des mineurs étrangers non accompagnés a été multiplié par 10. »
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« Il faut être clair envers le fait religieux. L’islam est compatible avec la République, mais il y a un islam radicalisé qui n’est pas compatible avec la République. Il va falloir le traiter, c’est un sujet majeur de cohésion. »

A propos de la commémoration religieuse de Johnny Hallyday

« Toute cette polémique nous a fait oublier que nous avons vécu un moment étonnant : 16 millions de Français dans la rue, ou derrière leur écran, ont communié. »

A propos du départ de Trump sur les Accords de Paris

« Le départ et la décision de Trump n’est pas sans conséquences, je pense notamment à des pays dont nous sommes proches en Afrique, qui s’étaient engagés dans le cadre de la COP 21 et qui se posent aujourd’hui la question suivante : « Qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce que c’est nous seuls, pays en train d’émerger, qui devons faire l’essentiel de l’effort ». »
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« Aujourd’hui seul l’Europe est un acteur majeur de l’engagement pour le climat. Voilà pourquoi ce qu’il se passe à Paris est très important. »
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« L’essentiel est d’agir pour le retour des Etats-Unis. »
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« Je vais dans quelques semaines rencontrer un certain nombre de présidents de parlements pour dire l’importance pour les parlements de suivre la mise en œuvre de l’accord de Paris. »

A propos du référendum de Notre-Dame-Des-Landes

« Pour un démocrate, ne pas respecter le vote des citoyens, c’est quand même un vrai sujet, une vraie interrogation. Le président de la République précédent prend une décision : Soumettre au référendum. Il y a une mobilisation large qui dit « oui » au projet de Notre-Dame-Des-Landes et voilà qu’on le remet en cause. »
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« La remise en cause du projet Notre-Dame-des-Landes est une entaille majeure à l’expression des populations qui avaient déjà été consultée »
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« Notre premier devoir est de respecter la voix des citoyens. »

A propos de la relation entre Macron et le parlement

« J’ai des relations franches et directes avec Macron. »
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« Fin janvier, nous proposerons un certain nombre de conclusions en ce qui concerne le Sénat. Le mode de fonctionnement entre l’exécutif et le parlement qui sera un des sujets. »