Des moqueries, violences physiques, acharnements sur les réseaux sociaux. Le harcèlement scolaire touche près d’un enfant sur dix. Cela veut dire qu’il y en dans toutes les classes des écoles et collèges du pays. Près d’un Français adulte sur deux aurait été confronté à cette violence scolaire.
18 novembre, journée internationale contre le harcèlement scolaire
Cela représente entre 800 000 et 1 million d’élèves chaque année et les conséquences sont parfois dramatiques. Pour sensibiliser la communauté éducative, une journée leur est dédiée aujourd’hui. Longtemps ignoré, le harcèlement scolaire a fait l’objet d’une prise de conscience, mais cela ne suffit pas. Les associations de lutte contre le harcèlement scolaire veulent aller plus loin pour endiguer le phénomène. C’est souvent au collège que les violences entre élèves s’expriment. Mais la dynamique de rapport de domination d’un élève sur un autre ou d’un groupe, prend racine chez les plus petits. 1 enfant sur 2 serait victime de moqueries à l’école.
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L’association Marion la main tendue milite pour instaurer 2 heures par semaine dédiées au vivre ensemble au primaire. L’association HUGO ! a comptabilisé 20 suicides de jeunes, victimes du harcèlement depuis le début de l’année. Ils souhaitent que les enseignants soient mieux formés pour repérer et alerter. Selon Hugo Martinez, président de l’association : « il n’est plus normal aujourd’hui que dans la formation des enseignants, ne soit pas introduit un module spécial et dédié au harcèlement scolaire et au cyber harcèlement ». Il y a aussi le volet juridique : l’Assemblée nationale va examiner la semaine prochaine, une proposition de loi Modem qui vise à faire entrer le harcèlement scolaire dans le code pénal. Les associations françaises prennent souvent la Finlande ou le Québec en exemple : avec des secrétariat d’Etat dédiées au harcèlement scolaire et des campagnes solides de prévention.
Victoire Faure
Ecoutez le reportage de Victoire Faure :
