Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur
Invitée de Guillaume Durand
« La France doit sortir de l’état d’urgence, en renforçant sa sécurité »
Extraits
A propos de l’attaque de Marseille et de la menace terroriste
« Tout converge pour laisser penser que c’est une affaire de terrorisme (…) notamment après la revendication de Daesh. »
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« Le procureur Molins va s’exprimer d’ici quelques heures et dira si, oui ou non, cet attentat est qualifié de terroriste. »
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« [Il peut toujours y] avoir des gens dérangés qui veulent imiter et qui ne sont pas [pour autant] dans une démarche qui relève du terrorisme. »
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« On voit que, malheureusement, le terrorisme peut frapper y compris en situation d’état d’urgence. Mais on ne peut pas rester indéfiniment dans l’état d’urgence. Il faut que la France vive hors de ce statut, mais en renforçant la sécurité. »
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« Parmi les décisions que nous avons prises, il y a des garanties de sécurité supplémentaires : périmètres de protection, visites à domicile, fermetures d’édifices religieux [où sont tenus] des propos outranciers… »
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« Il faut légiférer pour garantir au maximum la sécurité des Français. »
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« Il y avait beaucoup de gens à l’entrée de la gare Saint-Charles et [sans les militaires Sentinelle], d’autres personnes auraient pu être tuées. »
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« Nous avons besoin collectivement d’avoir cette politique de sécurité. »
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« Les Français ont montré qu’ils acceptent une petite restriction de liberté individuelle pour plus de sécurité. [Ils] sont en attente d’un gouvernement qui les protège. »
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« Beaucoup d’autres attentats ont été évités récemment. »
A propos de l’ISF et des « produits de luxe ostentatoires »
« François Bayrou et Emmanuel Macron avaient beaucoup travaillé, pendant la campagne présidentielle, sur cette idée qu’il fallait modifier l’ISF en préservant ceux qui investissent dans l’économie française. »
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« Un certain nombre de choses méritent de rester dans le cadre de l’ISF. »
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« Dans la réalité, c’est vrai que ça n’apporte rien à l’économie. Donc, il faut regarder ça d’un peu plus près. »
A propos de François Bayrou, du Modem et de la majorité présidentielle
« François Bayrou s’intéressera toujours à la vie politique de son pays, quelles que soient les responsabilités qu’il a ou qu’il n’a pas. »
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« Il est maintenant président d’un plus grand parti par rapport à ce que nous étions avant et il jouera son rôle pour qu’Emmanuel Macron réussisse, pour que perdure le système politique que [le président de la République] a réussi à faire évoluer en brisant [une] vision binaire. »
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« François Bayrou a dit : Nous sommes dans la majorité. La majorité a deux jambes, deux piliers, nous [en] sommes le deuxième pilier. Nous jouons notre rôle, avec notre identité, en totale solidarité avec le président de la République. »
(…)
« Emmanuel Macron est un bon animateur d’équipe. »
