Ce matin à 8h15 sur Radio Classique
, conseiller Parti socialiste régional d’Ile-de-France
Invité de Guillaume Durand
Notre-Dame-des-Landes : « Il n’y avait pas de bonnes solutions »
A propos de Notre-Dame-des-Landes
« Il n’y avait pas de bonnes solutions. Ce dossier s’est enlisé depuis maintenant 20 ans, la responsabilité est partagée. »
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« On s’est retrouvé dans une situation de zone de non-droit (avec l’occupation des zadistes) et on ne sait plus comment s’en sortir. »
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« La vérité c’est que nous aurions dû faire un référendum national, ce n’était pas qu’une affaire locale. »
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« On ne peut pas être satisfait de ce qu’il s’est passé. »
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« L’histoire rend justice, d’un certain point de vue, à Ségolène Royale car elle avait dit la vérité : « Cela ne se fera pas. » S’obstiner et vouloir passer en force c’est une erreur aussi. »
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« Il y a 20 ans, on ne se posait pas la question de la survie de la planète, c’était secondaire. »
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« La leçon de tout cela, c’est que lorsque l’on prend une décision, il faut l’exécuter tout de suite, il ne faut pas attendre. Il ne faut pas jouer avec les recours. Tout s’est joué à une dizaine d’année. »
A propos de l’évacuation de la zone des zadistes
« Il y a des dizaines de gens qui se sont installés dans la zone, il y a une mobilisation, un réseau européen qui s’est créé autour. »
A propos d’Hulot et de Macron
« On connaissait la position de Nicolas Hulot. Au moment où il est entré au gouvernement, on savait qu’il allait défendre ses idées. »
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« Je ne jette pas la pierre à Emmanuel Macron sur ce dossier, car je pense qu’il était très compliqué et qu’il a préféré tourner la page que de s’entêter.
A propos du Parti socialiste
« La question de la survie et du devenir du Parti socialiste est posée. (…) J’essaye de construire une solution politique.»
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« Ce soir les militants socialistes vont voter pour les procédures du Congrès. Est-ce qu’il va y avoir une adhésion massive des militants ? Ou est ce qu’il va y avoir moins de 10 000 personnes qui vont voter ? La question même de toutes ces procédures va être mise en cause, et surtout l’autorité du Congrès. »
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« Il faut arrêter avec cette culture du chef, on peut très bien avoir une co-présidence du Parti socialiste. Cela serait nouveau (…) ce serait une culture plus moderne que cette culture hiérarchique. Je ne crois pas à la force jupitérienne. »