Marqué par l’expérience amère de l’exil, Otto Klemperer (1885-1973) s’est détourné après 1945 du répertoire moderne (à l’exception de Mahler) pour se consacrer au répertoire austro-germanique classique et romantique. Nous l’écouterons ce soir, principalement à la tête de l’Orchestre Philharmonia, sonder les abîmes de Beethoven dans le cadre d’un concert donné au Royal Festival de Londres en 1957 : Ouverture d’Egmont, Symphonies n° 4 et 5.
En guise de compléments, Francis Drésel nous propose quelques raretés : la Gavotte de Rameau arrangée pour orchestre par Klemperer (Philharmonique de Vienne/1968), l’Aria de la Suite n° 3 de Bach (Orchestre de la Suisse Romande/1957), la « Scène d’amour » du Roméo et Juliette de Berlioz et la Symphonie n° 2 de Schumann (New Philharmonia, 1968).
Otto Klemperer dirige l’Orchestre Philharmonia (1957)
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