Grand seigneur de la direction d’orchestre, réputé pour son intégrité et l’affection que lui portaient les musiciens ayant joué sous sa férule, Carlo Maria Giulini commence sa carrière en tant qu’altiste au sein de l’Orchestra dell’Augusteo.
Giulini dirige l’Orchestre Philharmonique de Berlin dans la « Symphonie n° 4 » de Schubert
Fasciné à ses débuts par l’opéra, Giulini devient rapidement un chef symphonique accompli, enregistrant beaucoup à Londres à la tête de l’Orchestre Philharmonia, puis recentrant progressivement son répertoire autour des grands chefs-d’œuvre. Francis Drésel nous invite à l’entendre diriger l’Ouverture des « Vêpres siciliennes » de Verdi (Orchestre Philharmonia, 1963), la Symphonie « La Surprise » de Haydn (Philharmonique de Berlin, 1976), le Concerto pour piano « L’Empereur » de Beethoven avec Arturo Benedetti-Michelangeli en soliste (Symphonique de Vienne, 1979). Pour clôturer cette soirée, Giulini dirigera l’Orchestre Philharmonique de Berlin dans la « Symphonie n° 4 » de Schubert (1969), « La Mer » de Debussy et « Les Tableaux d’une Exposition » de Moussorgsky (1978).
Jérémie Bigorie